L’avenir de la politique 2.0

Rumeurs d’élections

À l’aube d’une possible élection, il est étonnant de constater à quel point les politiciens n’utilisent pas les médias sociaux. Pourtant, on ne peut cacher qu’ils sont les médiums # 1 pour rejoindre les jeunes. Ces jeunes qui passent énormément de temps sur leurs ordinateurs, leurs téléphones cellulaires, qui ont la technologie au bout des doigts, ce sont eux qu’il faut interpeler. Les politiciens ont encore peur de la machine des médias sociaux, malgré leur âge. Facebook a récemment célébré ses 8 ans d’existence, alors que Twitter, lui, a maintenant 6 ans, pour n’en mentionner que deux.

Politique vs. Médias sociaux

Je crois que les jeunes québécois ne se sentent pas interpelés par la politique, car ils ne se reconnaissent pas dans les philosophies et les promesses électorales. Peut-être également, car les politiciens ne parlent pas la même langue, ils n’adoptent pas un discours adressé à cette jeune population. Nous savons tous à quel point il est important de tenir compte de son public lorsque vient le temps de s’y adresser. C’est ici qu’on voit l’importance d’être présent dans les médias sociaux. Ils permettent non seulement de rejoindre un autre public, mais d’initier un dialogue avec celui-ci.

La communication bidirectionnelle est à mon sens la clé de la réussite électorale. Les jeunes veulent être en mesure de s’exprimer, de partager leurs opinions, de suivre l’évolution d’un dialogue, d’y participer activement, d’apporter une différence. Une simple présence sur quelques réseaux sociaux permettrait aux politiciens de se faire connaître, de gagner en popularité et ainsi de changer l’opinion publique de la population. Le simple fait de tenir un blogue ajoute un caractère plus humain à un politicien, le rapproche des siens. Cet outil de communication permet entre autre de montrer un autre côté de sa personnalité, moins corporative, plus ouverte au dialogue et à la rétroaction du peuple. Cette opportunité est accessible à tous les politiciens, et si peu l’ont saisi.

L’atout de la CAQ

Un bon exemple de l’utilisation des médias sociaux en politique est celui de Monsieur Mario Asselin, qui a récemment joint le parti Coalition Avenir Québec (CAQ). M. Asselin, également professeur à l’Université de Montréal, que j’ai eu le plaisir de suivre la session dernière avec son cours sur la communication organisationnelle, est un accro des médias sociaux. Dans le cadre de son cours, il rend l’utilisation d’un blogue plutôt amusant. Nous formons une organisation apprenante, en partageant notre savoir et nos connaissances avec les collègues de classe sur le blogue, comme nous avons apprit à le faire dans ce cours. Mario Asselin, expert de la communication organisationnelle, pourrait être un grand atout au sein de la CAQ en matière de médias sociaux étant donné son grand savoir dans le domaine. Reste à voir si son parti lui fera assez confiance pour les faire bénéficier de son grand talent de communicateur.

Sources

http://coalitionavenirquebec.org/

http://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2012/03/07/article-39377.aspx

http://www.michelleblanc.com/2012/04/04/prochaine-election-provinciale-media-sociaux/

http://marioasselin.com/

http://com1500g.opossum.ca/

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